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Study highlights HIV/AIDS challenge in American prison system
Researchers at MUHC/McGill and colleagues at UCSF have evaluated the effectiveness of HIV treatment in patients who enter and leave prison
MONTREAL, 29 September 2009 - HIV/Aids is up to five times more prevalent in American prisons than in the general population. Adherence to treatment programs
can be strictly monitored in prison. However, once prisoners are released, medical monitoring becomes problematic. A new study by Dr. Nitika Pant Pai - an Assistant professor
of Medicine and a medical scientist at the Research Institute of the MUHC - suggests the majority (76%) of inmates take their antiretroviral treatment (ART)
intermittently once they leave prison, representing a higher risk to the general population.
"Over a period of 9 years, we studied 512 HIV positive repeat offender inmates from the San Francisco County jail system," says Dr. Pant Pai. "Our results
show that only 15% continuously took their ART between incarcerations or after their release." According to the study, published in the journal PLoS one, these figures highlight
a lack of effectiveness on the part of medical monitoring services for these people outside prison.
"Taking ART intermittently is a problem because it depletes the CD4 count - the immunizing cells that fight infection - and increases the probability
of developing resistance to the virus," says Dr. Pant Pai. "The risk for rapid disease progression becomes higher and presents a risk for public health transmission
of HIV to their partners." According to the study those on intermittent therapy were 1.5 times more likely to have higher virus load than those on continuous
therapy; those who never received therapy were 3 times more likely to have a higher VL.
"The optimal solution for treating patients and controlling the HIV/Aids epidemic in the USA is to ensure continuous therapy," explains
Dr. Milton Estes, medical director of Forensic AIDS Project, San Francisco. "To achieve this we must work on various aspects of the prisoner's lives, such as
marginalization, psychiatric problems and drug use, both before and after their departure from prison." According to Dr. Jacqueline Tulsky, senior author
of the study, "This research highlights the need to examine ART policies inside and outside correctional settings with a view to establishing
effective life long management of HIV in prisoners."
"This research is the first observational study in American prisons to evaluate the impact of antiretroviral treatment (ART) over a nine year period.
It demonstrates the need for effective community transition and prison release programs to optimize ART given in jails," explains Dr. Pant Pai.
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Partners
This article was co-authored by Dr. Nitika Pant Pai, Infection and Immunity Axis at the RI-MUHC, Dr. Milton Estes, Forensic AIDS Project, Department of Public Health, San Francisco,
Dr. Erica E.M. Moodie, Department of Epidemiology and Biostatistics, McGill University, Dr. Arthur L Reingold, Epidemiology Division, University of California, Berkeley, USA,
Dr. Jacqueline P Tulsky, University of California, San Francisco, Positive Health Program, San Francisco General Hospital, USA.
Funding
This study was funded by a grant from the National Institutes of Health (NIH)
The Research Institute of the McGill University Health Centre (RI MUHC) is a world-renowned biomedical and health-care hospital research centre. Located in Montreal,
Quebec, the institute is the research arm of the MUHC, the university health center affiliated with the Faculty of Medicine at McGill University. The institute supports
over 600 researchers, nearly 1200 graduate and post-doctoral students and operates more than 300 laboratories devoted to a broad spectrum of fundamental and
clinical research. The Research Institute operates at the forefront of knowledge, innovation and technology and is inextricably linked to the clinical
programs of the MUHC, ensuring that patients benefit directly from the latest research-based knowledge.
The Research Institute of the MUHC is supported in part by the Fonds de la recherche en santé du Québec. For further details visit: www.muhc.ca/research.
You will find this press release, with the original article and a short audio interview by following this link: http://www.muhc.ca/media/news/
About McGill University
McGill University, founded in Montreal, Que., in 1821, is Canada's leading post-secondary institution. It has two campuses, 11 faculties, 10 professional schools, 300 programs of study and more than 34,000 students.
McGill attracts students from more than 160 countries around the world. Almost half of McGill students claim a first language other than English - including 6,000 francophones - with more than 6,400
international students making up almost 20 per cent of the student body.
CONTACT:
Julie Robert
julie.robert@muhc.mcgill.ca
514-843-1560
McGill University Health Centre
Source: EurekAlert!
http://www.eurekalert.org/pub_releases/2009-09/muhc-shh092909.php
Étude: le défi de l'administration carcérale américaine face au VIH/SIDA
Des chercheurs du CUSM/McGill et leurs collègues américains de l'UCSF ont évalué l'efficacité du traitement du VIH chez les patients qui entrent et sortent de prison
MONTRÉAL, 29 septembre 2009 - Le VIH/SIDA est jusqu'à cinq fois plus répandu dans le milieu carcéral américain qu'il ne l'est dans le reste de la population.
L'adhésion au programme de traitement peut faire l'objet d'une stricte surveillance, en milieu carcéral. Cependant, une fois les prisonniers libérés, le suivi médical devient
problématique. Une nouvelle étude menée par la Dre Nitika Pant Pai, professeure adjointe en médecine et chercheuse à l'Institut de recherche du CUSM, prouve qu'une grande
majorité (76 %) des détenus prennent leur traitement antirétroviral (TAR) par intermittence lors de leur sortie, représentant un risque plus élevé pour la population.
« Nous avons étudié 512 détenus récidivistes séropositifs du réseau d'établissements carcéraux du comté de San Francisco sur une période de neuf ans, » explique
la Dre Pant Pai. « Nos résultats montrent que seulement 15 % d'entre eux ont continué à suivre leur TAR entre leurs incarcérations ou après leur libération.» Récemment
publiés dans le journal PLoS ONE, les résultats de l'étude témoignent d'un manque d'efficacité de la part des systèmes de suivi médical pour ces personnes,
une fois qu'elles ont quitté le milieu pénitencier.
« Suivre un traitement antirétroviral par intermittence est un problème car cela réduit le nombre de CD4 - cellules immunitaires qui luttent contre l'infection - et
accroît la probabilité de développer une résistance au virus, » livre la Dre Pant Pai. « La maladie progresse rapidement et présente un risque de santé publique de transmission
du VIH aux partenaires. » Selon l'étude, les patients sous thérapie par intermittence étaient jusqu'à 1,5 fois plus susceptibles d'avoir une charge virale plus élevée
par rapport aux détenus sous thérapie continue, alors que ceux refusant toute thérapie avaient 3 fois plus de chance d'être dans une telle situation.
« La solution optimale pour traiter les patients et contrôler l'épidémie du VIH/SIDA aux États-Unis est de les garder sous thérapie continue, » explique
le Dr Milton Estes, directeur médical du projet Forensic AIDS de San Francisco. « Ceci implique que nous devons nous pencher sur divers aspects de la vie des
détenus, tels que la marginalisation, les problèmes psychiatriques et la consommation de drogues, ceci avant et après leur départ de prison.» « L'étude
souligne la nécessité d'examiner les politiques relatives aux TAR tant à l'intérieur du milieu correctionnel qu'à l'extérieur, avec pour objectif
de mettre en ouvre une approche efficace et permanente, en matière de gestion de l'infection du VIH chez les personnes concernées,» lance la Dre Jacqueline Tulsky, auteure principale de l'étude.
« Ces travaux de recherche présentent les résultats de la première étude d'observation menée dans les prisons américaines qui évaluent l'effet de la thérapie
antirétrovirale (TAR), sur une période de neuf ans, » livre la Dre Pant Pai. « Cela souligne le besoin de programmes communautaires de transition et de libération
plus efficaces afin d'optimiser les effets de la TAR donnée en milieu carcéral. »
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Partenaires
Cet article a été co-signé par la Dre Nitika Pant Pai, Axes « maladies infectieuses et immunodéficience» à l'IR-CUSM, Dr Milton Estes, Forensic AIDS Project,
Department of Public Health, San Francisco, Dre Erica E.M. Moodie, département d'épidémiologie et de biostatistique à la Faculté de médecine de
l'Université McGill, Dr Arthur L Reingold, Division d'épidémiologie, University of California, Berkeley, USA, Dre Jacqueline P Tulsky,
University of California, San Francisco, Positive Health Program, San Francisco General Hospital, San Francisco USA.
Financement
Cette étude a été financée par le National Institutes of Health (NIH)
L'Institut de recherche du Centre universitaire de santé McGill (IR-CUSM) est un centre de recherche de réputation mondiale dans le domaine des sciences biomédicales et des soins de santé. Établi à Montréal, au Québec, il constitue la base de recherche du CUSM, centre hospitalier universitaire affilié à la Faculté de médecine de l'Université McGill. L'Institut compte plus de 600 chercheurs, près de 1 200 étudiants diplômés et postdoctoraux et plus de 300 laboratoires de recherche consacrés à un large éventail de domaines de recherche, fondamentale et clinique. L'Institut de recherche est à l'avant-garde des connaissances, de l'innovation et de la technologie. La recherche de l'Institut est étroitement liée aux programmes cliniques du CUSM, ce qui permet aux patients de bénéficier directement des connaissances scientifiques les plus avancées.
L'Institut de recherche du CUSM est soutenu en partie par le Fonds de la recherche en santé du Québec. Pour de plus amples renseignements, consulter l'adresse www.cusm.ca/research.
Vous pourrez retrouver ce communiqué accompagné de l'article original et d'une courte interview audio sur le lien : http://www.muhc.ca/media/news/
À propos de l'Université McGill. Fondée à Montréal, au Québec, en 1821, l'Université McGill se classe comme chef de file parmi les universités canadiennes. McGill compte deux campus, 11 facultés, 10 écoles professionnelles, 300 programmes d'études et au-delà de 34 000 étudiants, originaires de 160 pays. L'Université accueille au-delà de 6 400 étudiants étrangers, qui composent près de 20 pour cent de sa population étudiante. Près de la moitié de ses étudiants ont une langue maternelle autre que l'anglais - dont 6 000 francophones.
Source: EurekAlert!
http://www.eurekalert.org/pub_releases_ml/2009-09/aaft-y092909.php
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