Modernizing the Drug Act: Steps in the right direction
Canadians need access to safe and effective prescription medications
January 27, 2011- Toronto - The Canadian Treatment Action Council (CTAC) supports the
direction taken by the government in modernizing the food and drug regulation to recognize the complex nature of
drug regulation pre and post approval for sale in Canada.
Health Canada has been doing public consultations across the country for several years about its prescription
drug and medical devices modernization plan. Following the recent completion of three days of consultations, Louise Binder,
Chair of CTAC notes that: "Health Canada is setting a realistic bar to measure risk-benefit in approving drugs and in
monitoring their effectiveness in real-world context." "Health Canada recognizes that there is no medication that
is absolutely safe for all people at all times and also recognizes that different patient populations require
discrete risk-benefit analysis depending on the severity of the disability or illness in question."
Health Canada has also updated its post-market monitoring of drugs to ensure a range of options based on the results
of the use of these drugs in different populations. It recognizes that we cannot learn everything about a drug and its safety
and effectiveness in a clinical trial and that it is important to track drugs once they are marketed to the broad population.
"The post approval surveillance of marketed drugs is the only way to ensure that the safety and efficacy found in trials
continue with long-term use and in populations not involved in the trials" says Colleen Price, Secretary of CTAC.
Through the new legislation, Health Canada will continue to strongly limit advertising to the consumers which is of no
benefit in providing objective education and information, but only increases pharmaceutical company profit. "The HIV community has
long been against direct to consumer advertizing which has the potential to undermine the health care decisions of people living
with HIV" confirms Ron Rosenes, Vice-Chair of CTAC.
We trust that the federal government will re-introduce the previously tabled bill C-51, amendments to the Food and Drug Act at the
earliest opportunity. "Health Canada is taking the right steps to ensure safety and efficacy of drugs is carefully reviewed and
monitored in Canada" concludes Binder.
-30-
The Canadian Treatment Action Council (CTAC) is a national non-governmental
organization run by and for people living with HIV/AIDS, including those who are co-infected. CTAC promotes informed public policy and
builds awareness on issues that impede access to treatment and health care for people living with HIV/AIDS. Treatment is a broad
concept, which includes western, traditional, complementary and alternative medicine.
Media Requests
Louise Binder 416-457-3179
Béatrice Cardin 647-330-0114
Modernisation de la Loi sur les aliments et drogues : un pas dans la bonne direction
Les Canadiens doivent avoir accès à des médicaments d'ordonnance sûrs et efficaces
Le 27 janvier 2011 - TORONTO - Le Conseil canadien de surveillance et d'accès aux traitements
(CCSAT) appuie la direction qu'a prise le gouvernement dans la modernisation de la réglementation sur les aliments et les
drogues en reconnaissant la nature complexe de la réglementation des médicaments, aussi bien avant que leur vente ne
soit approuvée au Canada qu'après.
Depuis plusieurs années, Santé Canada tient, partout au Canada, des consultations publiques relativement
à son plan de modernisation de la réglementation sur les médicaments d'ordonnance et les instruments médicaux. À la
lumière de consultations tenues récemment, Louise Binder, présidente du CCSAT, estime que Santé Canada est en
voie d'établir un moyen réaliste de mesurer les risques et les avantages liés à l'approbation des médicaments
et à la surveillance de leur efficacité en contexte réel. « Santé Canada reconnaît qu'il n'existe aucun
médicament sûr à 100 % qui convienne à tous en toutes circonstances, et qu'il est nécessaire de mener
des analyses risques-avantages distinctes pour certains groupes particuliers de patients, selon
la gravité de la maladie ou de l'incapacité en cause.
Santé Canada a également actualisé ses mécanismes de surveillance des médicaments post-commercialisation afin
que différentes options soient envisageables selon les résultats de l'utilisation de ces médicaments par différents groupes
de patients. Le ministère reconnaît qu'il est impossible de statuer de façon définitive sur l'innocuité et l'efficacité
d'un médicament dans le seul cadre d'un essai clinique et qu'il importe, par conséquent, de suivre les médicaments
après leur commercialisation, c'est-à-dire une fois que ces derniers sont accessibles à la population en général.
« La surveillance post-approbation des médicaments mis sur le marché est l'unique façon de s'assurer que les
médicaments jugés sûrs et efficaces dans le cadre d'essais cliniques continuent de l'être en contexte réel,
lorsqu'ils sont utilisés par des patients étrangers aux essais cliniques », précise Colleen Price, secrétaire du CCSAT.
Par le truchement de la nouvelle loi, Santé Canada continuera de restreindre fortement la publicité s'adressant
directement aux consommateurs, car l'information véhiculée dans ces messages publicitaires n'est pas objective et ne contribue
en rien à l'éducation de la population; elle sert uniquement à accroître les profits des sociétés pharmaceutiques. « La
communauté du VIH s'oppose depuis longtemps à la publicité s'adressant directement aux consommateurs, car cette
dernière est susceptible d'avoir une influence néfaste sur les décisions que doivent prendre, en matière de
soins de santé, les personnes vivant avec le VIH », souligne Ron Rosenes, vice-président du CCSAT.
Nous avons confiance que, dès qu'il en aura l'occasion, le gouvernement fédéral apportera à la Loi sur les aliments et drogues
les modifications proposées dans le projet de loi C-51 déposé antérieurement. « Santé Canada prend les mesures qui s'imposent
pour s'assurer que l'innocuité et l'efficacité des médicaments vendus au Canada font l'objet d'une surveillance et
d'examens rigoureux », conclut Louise Binder.
-30-
En tant qu'organisme national dirigé par des personnes
vivant avec le VIH-sida, le Conseil canadien de surveillance et d'accès aux traitements (CCSAT) fait la promotion
de l'éducation publique et de politiques gouvernementales éclairées. Il vise aussi à sensibiliser le public aux
questions liées à l'accès aux traitements et aux soins de santé des personnes vivant avec le VIH-sida et celles co-infectées
Questions des médias
Louise Binder 416-457-3179
Béatrice Cardin 647-330-0114
"Reproduced with permission - CTAC Canadian Treatment Action Council /Conseil canadien de surveillance et d'accès aux traitement"
CTAC
|